D'une part, le film se veut une chronique de la grève de la faim des Sans papiers qui a eu lieu dans l'Eglise du Béguinage du 2 avril au 19 juin 2009. D'autre part, les témoignages d'universitaires (Anne Morelli, Matéo Alaluf et Daniel de Beer) apportent un point de vue historique et analytique, ainsi qu'un éclairage plus général sur les causes de ces mouvements. Ils les situent dans un contexte international. Le film rend compte de la façon dont le capitalisme intègre, de manière structurelle et à l'échelle mondiale, la migration d'une main d'œuvre sans droits soumise à une flexibilité outrancière, au racisme et à la pression sur les salaires.