Simon, 35 ans, éternel adolescent, rejette son identité juive. Il s'estime non pratiquant de la religion hébraïque (la Bible), contre la circoncision, pro palestinien et, comble de tout, amoureux d'une danseuse goy, sa femme, qui lui préfère un danseur brésilien particulièrement sexy avec qui elle chorégraphie des entrechats sur scène, allumant, dans cette espace, le désir des spectateurs masculins. Avouez que cela dévisse quelques boulons. Simon,hypocondriaque surveillant tous les médocs, se retrouve chez Ernest, son père, vieux chnoque radin qui s'habille avec des pulls de la même couleur que son canapé. Péniblement lourd. Ajoutez-y Maurice, l'oncle paranoïaque, ayant survécu à la guerre d'Espagne et qui se croit, du matin au soir et du soir au matin, poursuivi par des fascistes au point de s'affubler de postiches. Heureusement, Simon a un fils, Hadrien, particulièrement distrayant, bien que passionné par les aventures d'Ernest, son grand-père, rescapé du camp de Majdanek, « ces horreurs » dont Simon a ras-le-bol...